Des chercheurs américains viennent de découvrir 17 biomarqueurs associés à l’apparition du syndrome de fatigue chronique.
Des chercheurs de l’Université de Standford ont analysé 192 échantillons sanguins de patients atteints de cette maladie. 392 prélèvements ont constitué le groupe contrôle. La moyenne d’âge des patients était de 50 ans.
Des prédispositions génétiques ont été observées.
« Le syndrome de fatigue chronique serait lié à l’expression de 17 protéines ou cytokines différentes du système immunitaire, dont 1 à caractère pro-inflammatoire. La concentration sanguine de ces dernières influerait donc sur le degré de sévérité de la maladie », déclarent les scientifiques. « La découverte de ces biomarqueurs permet d’y voir plus clair sur les conditions dans lesquelles le syndrome peut survenir et s’aggraver ».
Source : Proceedings of the National Academy of Sciences, le 31 juillet 2017