Pour tous ceux qui sont concernés ou s’intéressent à la Fibromyalgie, vous savez désormais qu’elle est une maladie associant des douleurs musculaires et articulaires diffuses, une fatigue chronique, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs mineurs et des troubles de l’humeur d’intensité variable et d’évolution chronique.
D’autres douleurs peuvent être présentes, en rapport avec un syndrome de l’intestin irritable, une migraine, un syndrome prémenstruel chez les femmes, un syndrome myofascial ou un syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur.
Cette fois-ci, nous retiendrons le syndrome de l’intestin irritable ou troubles fonctionnels intestinaux ou encore colopathie fonctionnelle. Sa symptomatologie digestive est en rapport avec des modifications de la motricité et de la sensibilité de l’intestin ainsi que des facteurs psychologiques. Ce syndrome entraîne des évolutions multiples bien que la responsabilité d’une allergie alimentaire soit parfois insuffisamment argumentée. C’est pourquoi un bilan nutritionnel doit être pratiqué. La collaboration d’un psychothérapeute et/ou d’un psychiatre ET d’une diététicienne est nécessaire. Un bilan précis, des explications détaillées et un suivi attentif des modifications proposées permettent la rationalisation de l’équilibre alimentaire. En tenant compte de divers niveaux de réaction, l’aliment sera écarté du régime alimentaire durant une période donnée. Cette action permettra de désintoxiquer l’organisme. Il sera également conseillé au patient de retirer tout aliment de même nature afin d’éviter les effets de réaction croisée. Hippocrate affirmait « Que ton aliment soit ta seule médecine ! », il avait déjà tout compris. Nombreux sont les aliments qui viennent détruire notre intestin et créer un dysfonctionnement ravageur pour les fibromyalgiques. Ce n’est pas l’aliment lui-même qui est en cause mais plutôt son accumulation qui provoquera l’intolérance, tel un poison puissant. En plus de l’aliment, l’industrie alimentaire se charge d’y ajouter des additifs, qui eux aussi ne se métabolisent pas dans notre organisme et provoquent l’intolérance. L’intolérance alimentaire qui fragilise nos intestins est une hypersensibilité retardée de type 4 (allergie chronique). Tel le serpent, elle est pernicieuse, silencieuse et ses réactions sont ou semi-retardées ou retardées. Dans le livre « Fibromyalgie, un programme global pour retrouver la santé et renouer avec le bien-être » du Dr Curtay J-P, on peut y trouver une manne de conseil de changement alimentaire à apporter au quotidien d’un fibromyalgique. L’avantage est qu’il n’y a aucun effet secondaire contrairement aux médicaments. Le livre est basé sur des études scientifiques, certes non terminées car il s’agit d’un travail de longue haleine, mais où les groupes de patients déjà proposés au programme ont eu des résultats positifs avec une grande diminution de la douleur. L’intérêt est de diminuer les graisses saturées, les sucres à index glycémique élevé, de limiter la consommation d’alcool, d’éviter les additifs et cuissons malsaines pour, en contrepartie, augmenter la consommation de glucides à index glycémique bas, des aliments riches en oméga-3 et de bonnes protéines. Faisons un petit tour d’horizon des aliments à supprimer de l’assiette afin que les fibromyalgiques voient leur douleur s’éclipser en tout ou partie. Les aliments les plus riches en graisses saturées sont l’huile de coco, de palme, le beurre et la graisse de foie de canard. Les cuissons à trop haut degrés sont à proscrire car, même si elles apportent une saveur que beaucoup aiment, les nutriments sont complètement désintégrés et non plus aucun bénéfice sur la santé. Nous ne pouvons pas parler d’intolérance sans mentionner le gluten. Véritable fléau selon le centre international d’informations, de recherches et d’études sur les troubles du métabolisme et du comportement (association STELIOR). L’intolérance au gluten est reconnue depuis longtemps comme un allergène/antigène majeur. Rappelons que le gluten est un mélange de protéines combiné avec de l’amidon dans l’endosperme de la plupart des céréales. Ceci a été introduit par l’homme donc n’est pas naturel et c’est pour cela qu’il cause des dégâts sur l’intestin. Ce dernier n’a pas été conçu pour assimiler ce poison. Le gluten constitue environ 80% des protéines contenues dans le blé. Petit rappel : toutes les céréales contiennent du gluten !! La différence est le taux de prolamines qui va déterminer la possibilité ou non d’en consommer. La prolamine peut être bonne ou toxique, d’où le taux de gluten variable dans les céréales. La prolamine est une protéine de stockage présente dans les graines de céréales, qui possède une teneur élevée en proline et en glutamine des acides aminés. Les céréales qui lèvent peu contiennent peu de prolamines. (Wikipédia) Voici quelques exemples de céréales ainsi que leur taux de prolamines : Blé (froment), épeautre et kamut = 69% d’alpha gliadine Orge = 46 à 52 % d’hordéine Seigle = 30 à 50 % de sécaline Maïs = 55% de zénine Sorgho = 52 % de cafirine Millet = 40 % de panicine Avoine = 20 à 30 % d’avénine Teff = 12 % Fonio = inf à 10 % Riz = 5 % d’orzénine Sarrasin, Quinoa et Amarante = très bas . Pourquoi certains aliments ne sont pas tolérés par l’organisme ? Pour certains, les fruits à coques, les produits laitiers, les oignons, les champignons vont leur déclencher des douleurs neuropathologiques. Pour d’autres, cela va être le gluten, les sauces en tout genre, la viande et puis pour d’autres, cela va être un ensemble de ces aliments et de ce fait être très contraignant de manger. C’est pourquoi, il est indispensable d’avoir une alimentation saine et de faire attention aux combinaisons alimentaires. Pour cela, il nous faut associer convenablement les aliments en ayant une alimentation variée, en utilisant de bons aliments où la digestion et l’assimilation seront à leur maximum. En cas de mauvaise digestion (mastication insuffisante, repas trop gras, faiblesse enzymatique…) l’assimilation sera perturbée. En cas de digestion trop rapide, la durée trop courte du passage des aliments dans l’intestin grêle empêchera l’assimilation de la totalité des nutriments. De cela résultera des carences. Des troubles digestifs, de la fatigue après un repas, des flatulences, des ballonnements sont le résultat d’une mauvaise digestion. Souvent, ces problèmes sont dus à une mauvaise association alimentaire à laquelle il faut prendre garde car, si cela dure, ces problèmes dérègleront notre santé. Donc, pour une bonne assimilation de notre corps, il nous faudra trouver l’adéquation idéale de nos capacités biologiques. Source : abcnaturopathie.com Pour affirmer la responsabilité d’une protéines alimentaire dans le développent d’une maladie, telle que la fibromyalgie, 3 conditions doivent être remplies : 1-la protéine alimentaire franchit complètement la muqueuse digestive 2-la protéine atteint l’organe malade, le cerveau et y exerce ses effets délétères 3-l’éviction de la protéine incriminée amène la guérison ou l’amélioration des troubles. Il existe aussi des réactions cutanées non négligeables chez 50 à 80 % des fibromyalgiques. Sous forme d’irritations, ces réactions peuvent faire ressentir le port de vêtements inconfortable. L’éruption est rouge et peut être surélevée et bosselée. Elle peut être douloureuse ou irritante ou enfin causer une sensation de chair de poule. Pour expliquer ce phénomène, les scientifiques pensent que la fibromyalgie induit une réaction immunitaire causant une sensibilité de la peau. La réaction relâche l’histamine et l’héparine. L’histamine est une chimie impliquée dans la démangeaison et la sensibilité de la peau et l’héparine est une substance ayant la condition d’éclaircir le sang et ainsi facilite les hématomes. La rougeur peut aussi venir des médicaments pris, c’est pourquoi il faut bien lire la posologie.
Les fibromyalgiques ont tendance à avoir une peau sèche, tout particulièrement dans les mains et les doigts.
Parmi les allergies rencontrées par les fibromyalgiques, nous pouvons aussi parler des problèmes oculaires. […]