Un traitement utilisé contre le cancer du poumon pourrait être efficace dans le traitement de la douleur.
Des chercheurs de l’Université McGill, ont travaillé sur une nouvelle voie biologique intervenant dans les mécanismes de la douleur. Cette dernière pourrait mener à l’utilisation d’anticancéreux existants plutôt que d’opioïdes communément prescrits dans le traitement de la douleur chronique.
Les scientifiques ont découvert que les inhibiteurs du récepteur du facteur de croissance épidermique, utilisés dans le traitement du cancer du poumon, possèdent des propriétés analgésiques. Ces dernières seraient aussi puissantes que celles de la morphine.
« C’est extrêmement intéressant, car le R-EGF est l’une des protéines les plus étudiées en biomédecine en raison de son rôle important dans le cancer. Cette découverte nous permettra de mieux comprendre la physiopathologie moléculaire liée à la douleur chronique. »
The Journal of Clinical Investigation, 8 août 2017