« Un jour, j’ai entendu le maître tibétain Chogyam Trungpa répondre à quelqu’un qui lui demandait le meilleur moyen de venir à bout de la colère : “N’essayez pas de l’éliminer, mais ne la laissez pas gouverner votre action.” », Daniel Goleman

L’intelligence émotionnelle se différencie de l’intelligence cérébrale évaluée par le QI, en cela elle est propre à chacun et permet de développer de nouvelles aptitudes et compétences psychosociales.

L’intelligence émotionnelle, technique de connaissance de soi

« La première fois que l’on a entendu parler de l’intelligence émotionnelle (IE), c’était dans les années 1990, avec les recherches développées par Salovey et Mayer, que nous pourrions résumer comme la capacité à reconnaître et à exprimer ses émotions, à les réguler, à réfléchir, à les apprécier pour améliorer notre faculté de penser .

Il va donc de soi qu’elle peut représenter une réelle avancée dans notre connaissance de nous-mêmes. Connaître et reconnaître nos émotions nous permet de développer une capacité d’anticipation réactionnelle et émotionnelle, et ainsi de maîtriser notre environnement immédiat. Notre connaissance de nous-mêmes s’en trouve donc développée.

La connaissance de notre intelligence émotionnelle va permettre le développement de capacités propres à chaque individu comme par exemple :

  • une motivation accentuée ;
  • le développement de la conscience de soi-même, la gestion de ses émotions ;
  • une maîtrise de soi nouvelle ;
  • un développement de notre empathie ;
  • de nouvelles aptitudes sociales, et des capacités relationnelles différentes dans un groupe. »

Malgré la maladie, me sentir capable

La maladie ne permet souvent pas de développer un sentiment optimiste et pourtant il semble évident que nous sommes en capacité de réaliser de nombreuses choses, que nous pourrions considérer comme évidente mais qui demande souvent des efforts imperceptibles comme réaliser les tâches du quotidien, malgré la difficulté que nous pouvons présenter à lever les bras, marcher, nous lever du lit et pourtant nous nous efforçons de le faire. En période de crise, nous sommes soumis aux douleurs, pourtant bon nombre de fois, j’ai lutté pour réaliser la tâche qui m’incombait malgré tout.

D’où vient cette force ? Dans le sentiment de se sentir capable de la réaliser. Pour ma part il devient évident que lorsque ce sentiment est absent nous ne sommes plus en capacité de réaliser une moindre tâche. C’est pourquoi, il me semble important que notre sentiment d’être capable de le faire est à développer, tout comme notre intelligence émotionnelle, ce sentiment doit chaque fois que nécessaire être cultivé. […]