Voilà ce que j’ai appris avec le temps. Je fais mon possible pour me concentrer sur autre chose que la douleur. Pourquoi ? Je pars du principe que l’humain a su s’adapter à son environnement actuel par la force des choses. Par exemple, des personnes ont réussi à s’accommoder du froid en vivant au pôle nord, d’autres ont su s’habituer à une altitude suffisamment élevée etc. Qu’on le veuille ou non, notre corps est capable de s’adapter.
A force de temps, tout est possible, mais à force de lâcher prise aussi. C’est ainsi que je me force à me dire que je n’ai pas à lutter, car mon corps s’habituera. Et petit à petit, mon corps s’habitue. Est-ce dû au lâcher prise ? Ou bien même parce que je ne me focalise plus sur mes douleurs du moment, comme je le faisais auparavant ?
Voici une première partie sur ma façon de procéder et de voir les choses.
Ce qui a pu marcher pour moi, peut fonctionner pour d’autres. Des journées difficiles, où malgré ces douleurs, je dois faire ce qui est prévu, j’ai quelques heures devant moi, et pourtant, au lieu de me reposer pour être plus en forme pour l’heure prévue, voilà l’erreur que je commets : l’heure approche, les douleurs sont présentes et « Je voulais être en forme» mais avec ces douleurs ça ne va pas être possible ! Et ça ne le sera pas, car au lieu de penser à mon rendez-vous, je ne pense qu’à mes douleurs. Ce qui m’empêche de me détendre. Ce qui accentue les douleurs, le stress puis ainsi de suite, le cercle de la fibromyalgie… La colère prend alors le dessus et dans cet état je ne peux rien faire…