Les êtres humains sont remarquablement résilients au stress. D’une façon ou d’une autre nous parvenons à persévérer, à survivre et à avoir nos instants de plaisir, de paix et de plénitude.
Toutefois, notre équilibre physiologique et psychologique, si stable soit-il, peut être poussé vers le dérèglement ou le désordre s’il est chargé au-delà de sa limite à répondre et à s’adapter. La santé peut être minée par des schémas comportementaux incrustés depuis toujours, qui renforcent et exacerbent les pressions de la vie auxquelles nous sommes continuellement confrontés.
Au finale, nos réactions automatiques, déclenchées inconsciemment, renforcent et exacerbent habituellement le stress, rendant bien pires des problèmes qui autrement seraient restés fondamentalement simples.
Elles nous empêchent de voir clairement, de résoudre nos problèmes de façon créative et d’exprimer nos émotions efficacement. Au lieu de cela, chaque fois que nous réagissons nous stressons plus encore notre équilibre interne. Une réactivité inconsciente de toute une vie augmentera probablement de façon significative notre risque d’effondrement et de maladie.
Les stresseurs externes, sous toutes les formes, biologiques, physiques, sociales, économiques et politiques, pèsent sur nous et génèrent des changements dans notre corps, dans notre vie et et dans notre statut social, ils ont un impact sur nous.
Tout ce qui provoque la production d’hormones du stress est pardéfinition un stresseur. Il en existe deux grandes catégories :stresseurs physiques et stresseurs psychologiques.
Stresseurs physiques Ces stresseurs causent une tension ou une contrainte sur notre corps (ex.: des températures très froides ou très chaudes, des blessures, des maladies chroniques, de la douleur).
Stresseurs Psychologiques Ces stresseurs sont des événements, des situations, des individus, des commentaires négatifs ou dangereux, ou tout ce que nous interprétons comme négatif ou dangereux.
Certains stresseurs nous affectent pendant de longues périodes, ils sont appelés stresseurs chroniques. D’autres stresseurs vont et viennent au cours de périodes de temps relativement courtes, ce sont des stresseurs aigus.
Quand on est stressé au point que notre esprit identifie une menace pour notre être, que ce soit pour notre bien-être physique ou pour notre intégrité psychique, nous allons habituellement réagir d’une façon particulière.
Si cette menace est passagère, ou s’avère en réalité négligeable quand nous la réévaluons l’instant suivant, il n’y aura pas de réaction, ou une réaction minimale. Mais si le stresseur est fort, chargé sur le plan émotionnel, ou si nous le considérons comme menaçant, nous traverserons alors une sorte de réaction d’alarme automatique. Cette réaction d’alarme nous permet de faire appel au plein pouvoir de toutes nos ressources internes dans des situations qui menacent notre vie.
A l’instar des animaux, quand nous nous sentons menacés, la réaction de lutte ou de fuite survient presqu’instantanément. Le résultat est un état d’hyperstimulation physiologique et psychologique, caractérisé par une forte tension des muscles et par de fortes émotions, qui peuvent varier de la terreur, de la peur ou de l’anxiété à la rage ou à la colère. Cela déclenche une cascade de réactions au sein du système nerveux et la libération d’hormones de stress, qui sont lâchées en réponse à une menace aiguë immédiate.
– Perceptions accrues de nos sens – Débit cardiaque est hautement majoré
– Flux de sang vers le système digestif s’arrête etc.