Bernard Christophe est décédé après avoir consacré tout une partie de sa vie a vouloir aider les malades de Lyme et comprendre la maladie.

Il avait été condamné pour avoir fabriqué et commercialisé hors du cadre réglementaire un remède à base d’huiles essentielles contre la maladie de Lyme, baptisé « Tic Tox », pour soulager les personnes victimes d’une borréliose de Lyme. Mais en janvier 2012, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ASNM) pense que le Tic Tox est présenté comme un médicament, qu’il n’y a pas d’autorisation de mise sur le marché et décide d’en interdire la vente. Bernard Christophe a du cesser son activité et se retrouve accusé d’exercice illégal de la pharmacie. Selon Maître Catherine Faivre, son conseil , « Bernard Christophe est convaincu d’avoir agi dans l’intérêt des malades. C’est un lanceur d’alerte qui a lourdement payé son engagement. L’ASNM se trompe quand elle assimile le Tic Tox à un médicament, il n’en a jamais été question, elle n’avait pas à en interdire sa consommation d’autant qu’en quinze années de commercialisation, aucune plainte n’a été déposée, aucune intoxication n’a été recensée. Aujourd’hui retraité, Bernard Christophe espère bien faire comprendre que la maladie de Lyme peut être une affection chronique et qu’il y a des alternatives aux antibiotiques. »