Le Taï-chi Chuan ou Taï-chi est un art martial d’origine chinoise. Il est caractérisé par des mouvements lents et très doux. Pratiquée depuis des siècles en Chine dans les squares et jardins. Cette gymnastique est la plus populaire en Chine. Selon les médecins chinois, la pratique du Taï-chi est gage de santé et de longévité. Le Taï-chi conjugue la relaxation en mouvement, la concentration dans la détente et la maîtrise de soi. Cette ancienne tradition chinoise est aujourd’hui pratiquée comme une forme gracieuse d’enchaînement d’exercices. Il fait appel à une série de mouvements effectués d’une manière concentrée lente et accompagnée d’une respiration profonde. Cet art martial, le plus pratiqué au Monde, aurait été inventé par un moine qui observait un combat entre un oiseau et un serpent. Le Taï-chi est reconnu comme une discipline de la santé et de la longévité en Chine et est notamment employé dans les hôpitaux chinois.

La théorie à la base de ses bienfaits prend appui sur une énergie corporelle au sein de notre organisme : le “Chi”. Le Taï-chi faciliterait la circulation de cette énergie au sein de notre organisme. Selon ces préceptes, nous tombons malade quand notre Chi se retrouve bloqué à un endroit précis. Cette activité jouerait donc un rôle préventif sur la circulation et la fluidité de cette énergie.

Selon la médecine chinoise traditionnelle, cette fluidité aiderait la distribution des énergies nutritionnelles dans tout le corps. Elle augmenterait la résistance et protégerait contre les menaces qui viennent de l’extérieur et favoriserait la sérénité grâce à ses mouvements doux et fluides.

Le taï-chi est un art martial non compétitif, d’auto-apprentissage d’exercices physiques doux et d’étirements. Il existe plusieurs courants dans cet art martial et donc des variations au sein de chaque style. Certaines variantes utilisent des instruments (bâton, épée…)

Le Taï-chi-chuan est un savant mélange et un enchaînement de gestes et de postures à réaliser. Il évoque à la fois une danse très lente et un combat au ralenti. Le principe est simple. Il s’agit d’effectuer des gestes lents et souples qui doivent impérativement être faits de manière continue, afin d’éviter les saccades et les arrêts brutaux. La respiration occupe une grande place dans le Taï-chi : elle doit être lente et profonde. Une séance dure environ une demi-heure deux à trois fois par semaine.

Les mouvements ne sont pas aléatoires mais codifiés et leur enchaînement fait partie de l’enseignement. Les enchaînements vont développer à la fois souplesse, coordination et de manière générale le dynamisme. Les techniques respiratoires et les mouvements souples vont permettre une relaxation profonde.

Le Taï-chi-chuan est une méthode utilisée pour gérer le stress et retrouver le calme. Il est d’autant plus efficace si la pratique se fait en plein air, dans la nature. Certains médecins chinois prétendent que le Taï-chi aurait des vertus sur le système immunitaire mais ceci reste non démontré par une étude scientifique.

La pratique a l’avantage d’être accessible au plus grand nombre : nul besoin d’être sportif pour débuter. On dit que le simple fait de regarder une personne pratiquer le taï-chi peut avoir un effet calmant.

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