Le concept de résilience, emprunté de la physique est défini par le Larousse, dans sa forme initiale, comme « la caractéristique mécanique qui définit la résistance aux chocs d’un matériau. »
Depuis quelques années, maintenant, avec de nombreux écrits sur la psychologie humaine, le concept de résilience a fait son apparition en France grâce entre autre, à Boris Cyrulnik et ses nombreux ouvrages sur les capacités humaines, à utiliser l’ensemble des possibilités psychologiques des êtres humains pour surmonter les difficultés.
Au sens psychologique du terme, la résilience pourrait être définie comme suit : « la capacité personnelle et individuelle à dépasser une épreuve,
sensiblement difficile, afin d’en réaliser une leçon positive pour l’avenir. En d’autres termes, faire d’une difficulté, une véritable force de vie. »
Blessure de vie et non fracture de vie
Bien souvent, lorsqu’une difficulté fait son apparition dans notre vie, notre esprit semble pour la plupart du temps, focaliser sur la partie négative et pessimiste de la situation.
Ceci est quasiment inévitable tant la difficulté (maladie, rupture amoureuse ou amicale, soucis financiers…) se trouve au premier plan dans notre esprit, dans nos pensées.
Cette caractéristique nous place dans un état appelé : « état d’esprit limite », nous ne voyons plus que cela et cela nous enferme dans une spirale négative, si nous n’arrivons pas à réaliser un effort d’observer autre chose que la difficulté initiale.
L’être humain possède de nombreuses et véritables ressources pour lutter contre la difficulté ponctuelle ou relativement durable. Pour cela, il nous faut les connaitre et maîtriser un savoir-faire parfois difficile mais pas impossible à réaliser.
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