La Borréliose de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie, la Borrelia, de la famille des spirochètes comme la Syphilis, dont les modalités de transmission ne sont pas à ce jour bien connues ; elle est transmise essentiellement par des tiques, qui, lorsqu’elles sont infectées vont inoculer par régurgitation un cocktail d’agents pathogènes (bactéries, parasites, virus) , autant de co-infections aux conséquences pouvant devenir très graves dans le temps, lorsqu’elles n’ont pas été diagnostiquées ni traitées à temps : Babesiose, Rickettsioses, viroses diverses .
Cette Borrélie peut provoquer un dysfonctionnement immunitaire et être à l’origine d’un Syndrome Infectieux Multi-systémique (SIMS), difficile à traiter et potentiellement très grave et très invalidant. On peut parler alors de maladie chronique. A ce jour, on ne l’éradique pas et le fait de l’avoir contractée ne vous immunise pas contre une nouvelle infection.

Elle peut en effet engendrer des atteintes articulaires, musculaires, ophtalmiques, cardiaques, dermatologiques, neurologiques (paralysies), des troubles cognitifs (mémoire) et psychiatriques. D’autres insectes piqueurs pourraient être aussi des vecteurs (puces, poux, araignées, taons, aoûtats…). La voie materna-fœtale est un autre mode de transmission avéré. La voie sexuelle et la voie sanguine sont fortement soupçonnées ; la transmission par la voie sanguine de Babesia est avérée (Publication du HCSP de juin 2016). Dans un rapport de 2006, l’OMS rapporte que la maladie de Lyme est la maladie à transmission vectorielle la plus courante en Europe ». Il n’existe pas de test sanguin fiable à ce jour. Le protocole de détection imposé en France par une conférence de consensus en 2006 se pratique en deux temps : un test ELISA de dépistage cherche des anticorps dans le sang à partir de souches qui ne prennent pas en compte toutes celles qui existent en Europe ; ce test peu sensible est suivi d’un WESTERNBLOT de confirmation seulement si Elisa est revenu positif .

De plus de nombreux résultats faussement négatifs se produisent par exemple quand le test est pratiqué à un stade précoce : les Ac n’ont pas eu le temps de se former, à un stade avancé chronique, c’est-à-dire quand l’immunodépression s’installe, les Ac ne sont plus décelables.

Les tests ne sont pas efficaces à plus de 50% en moyenne

D’où des malades faussement négatifs en errance diagnostique et non pris en charge car les médecins encore très peu avertis de la symptomatologie complexe de ces SIMS se fondent seulement sur les résultats des sérologies alors qu’en l’état actuel, seul l’examen clinique devrait prévaloir (Entretiens de Bichat, septembre 2012).

Comment se diagnostique t-elle ? Existe-il, comme pour la fibromyalgie une errance médicale ? Si oui, combien d’année ou de mois s’écoulent entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic ? Pouvez-vous nous parler des tests ELISA et Western Blot, de leurs différences ? STADE PRIMAIRE : de 2 à 30 jours après la piqûre, des symptômes grippaux peuvent ou non apparaître avec possibles érythèmes migrants (anneau rouge centré sur l’endroit de la morsure). STADE SECONDAIRE : Plusieurs mois après la piqûre, apparition de symptômes divers et variés (aigus ou plus diffus)

STADE TERTIAIRE chronique: plusieurs années après la piqûre, les agents infectieux sont enkystés dans l’organisme (arthrite chronique, neuroborréliose, problèmes dermatologiques, maladies auto-immunes…).

Quelle est cette polémique sur la version chronique de la pathologie ? Est-il vrai que certains médecins voulant soigner la version chronique de la maladie sont condamnés ? […]